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Le , J56 - Détecteurs de fumée

Peu de dénivelé aujourd'hui et de grandes lignes droites entre Atenzia et Sigüenza où nous dormons ce soir. On tente bien de prendre les chemin des écoliers dès qu'on peut mais de toutes façons, la route est à peine plus fréquentée que les jours précédents. Même si nous arrivons ce soir en "ville" : env. 4500 habitants. Une fois sur place, on se demande quand même où ils sont passés.

Il continue à faire froid la nuit et l'on regrette vraiment de ne pas avoir des duvets adaptés pour bivouaquer entre 0 et 5°C. On attend impatiemment dimanche que les températures remontent et on espère que, d'ici là, nous serons encore dans une zone intéressante pour planter la tente en pleine nature.

En attendant, nous essayons de ne pas trop "consommer" notre budget voyager en auberges, pensions ou chambres d'hôtel. Et pour être honnête, je n'aime pas trop cuisiner dans la salle de bain, voir dans la douche, pour déjouer la surveillance des détecteurs de fumée. 😋

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Le , J55 - Don Quijote

Nous quittons notre "refuge" de la nuit de plus en plus tard chaque matin pour ne pas se retrouver dehors avant que les températures n'aient commencé à remonter. Aujourd'hui, c'est à 10:00 que nous donnons nos premiers coups de pédales. Faute de solution pour dormir entre les villages, et compte tenu des dénivelés, nous avions le choix entre une étape courte ou une "longue". Il fait trop froid pour que l'on bivouaque entre les deux. Surtout vu notre équipement. C'est donc la version courte qui s'impose.

Une fois de plus, les paysages sont superbes. On ne s'en lasse pas. Si vous voulez voir des photos, c'est par là : polarsteps

Ce soir, nous avons quitté la "Castilla - Léon" pour pénétrer dans la région de Don Quijote, la "Castilla - Mancha". Étape à Atienza où l'on profite de l'après-midi pour monter visiter, à pied, les ruines du château qui domine la ville.

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Le , J54 - Vexant

Départ après un dernier coup d'oeil au château de Berlanga de Duero. Il fait encore très froid ce matin malgré le soleil. On est contents de savoir que les températures vont monter dès la mi-journée. cela n'en fini pas de monter et pourtant nous dormons tous les soirs autour de 900 ou 1000m. Il fait croire s'il y a des moments où ça descend aussi. Aujourd'hui nous passons un col à 1296m.

Encore plein de vautours mais aussi beaucoup de milans royaux (j'en connais qui vont sourire en lisant ça). 3 chevreuils longent un court instant notre route avant de bifurquer pour se cacher dans un bosquet. Et nous, on monte...

Ce soir, arrêt dans une auberge à Retortillo de Soria. Le dortoir est vide à notre arrivée mais nous sommes vite rejoints par un randonneur à pied qui lui aussi, parcours la route du Cid. Cela fait 2 jours qu'il fait les mêmes "stops" que nous. Même si je sais que son itinéraire est plus court, c'est vexant.

À part lui et la personne qui nous a ouvert le refuge, je ne suis pas sûr d'avoir croisé d'autres humains depuis que nous avons quitté la ville de ce matin ...

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Le , J53 - Château de Berlinga de Duero

2° ressenti, c'est beaucoup trop peu pour attendre sur un parking, en plein vent, l'ouverture du supermarché. Le cuissard "short" n'est pas des plus adapté... 5 pains au chocolat (nous sommes deux 😋) plus tard, les sacoches de nouveau pleines, nous avalons un café en terrasse (!) et nous repartons, bonnet sous le casque et tour-du-cou... autour du cou !

On retrouve aujourd'hui des paysages pittoresques et des petites routes. Je ne cesse de m'arrêter pour prendre des photos. En fin de matinée, les températures sont déjà plus raisonnables pourvu que l'on soit au soleil ET à l'abri du vent. Sophie dégote une magnifique aire de picnic au bout d'un chemin et au milieu des sources claires. Eau à volonté. Nous allons pouvoir cuisiner. Au point que nous anticipons sur le repas de ce soir en faisant cuire des pâtes en plus pour une une salade dans notre chambre de ce soir.

Mon genoux est de plus en plus sensible et je ne suis pas fâché d'arriver à Berlinga de Duero après une dernière petite côte. Découverte des ruines du château très impressionnante. Y compris les aménagements en bois pour la visite. Belle surprise.

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Le , J52 -

Nous partons de Penaranda de Duero sous une légère bruine. Il fait froid. le ciel est menaçant et des averses orageuses nous tournent autour. Les paysages sont moins impressionnants mais toujours aussi déserts. Nous trouvons quand même un café ouvert (désert mais ouvert) dans un village tout aussi perdu. Les champs prennent de plus en plus de place et les ruines de châteaux ont remplacées les falaises rocheuses. C'est le 4eme jour sans croiser d'épicerie et encore moins de supermarché. Les sacoches sont vides. Ce soir nous sommes en ville mais dimanche. On attend avec impatience demain matin pour refaire nos stocks.

Je n'aurai par contre pas pensé que nous dormirions ce soir dans une station d'essence avec quelques chambres pour les voyageurs de passage.

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Le , J51 - Cuisine à la fenêtre

Bien involontairement, depuis quelque temps, toutes nos journées commencent par une côte conséquente voir difficile. L'étape du jour n'échappe pas à la règle. Nous sommes contents qu'il fasse un peu moins chaud pour gérer l'effort. Passage du col à plus de 1100 m pour se retrouver sur un immense plateau vallonné. Le paysage est jaune ou ocre celon qu'il est végétal ou minéral.

Plusieurs dizaines de vautours dans le ciel attirent notre attention. Bientôt, c'est probablement plus d'une centaine d'individus qui tournoient au dessus d'un espace au sol où l'on en voit plein, posés. On imagine qu'il s'agit d'une station de nourrissage. Impressionnant.

L'après-midi, le dénivelé est pour la première fois depuis Hendaye, quasi absent. Ça repose. La route du Cid coïncide maintenant avec la "route des vins" et l'on se demande si c'est pour cela qu'il devient difficile de se loger. Les prix des chambres semblent vouloir prendre l'altitude. On croise plusieurs statues du Cid.

Ce soir, nous dormons à Penaranda De Fuero dans une petite pension. L'orage gronde. Il va falloir improviser la cuisine sur le rebord de la fenêtre de la chambre si l'on veut manger ce soir.

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Le , J50 - Le bon, la brute et les cyclistes

La pluie s'invite alors que nous plions la tente... Elle est mise à sécher dans la laverie du camping quasi désert tandis que nous nous installons sur la terrasse abritée d'un bungalows inoccupé pour notre petit déjeuner.

Alors que nous nous arrêtons dans la côte du jour pour boire et reprendre des forces, on découvre un petit groupe de 5 ou 6 vautours posés sur la barre rocheuse, une vingtaine de mètres au dessus de nous. Leur taille est impressionnante d'aussi près.

Nous nous arrêtons dès la mi-journée à Santo Domingo De Los Silos pour prendre le temps de visiter le site "Sad Hill" où fut tournée la scène finale du film "Le bon, la brute et le truand". Alors que nous y montons à pied dans la chaleur et le vent (le chemin est beaucoup trop raide et caillouteux pour nos vélos), un couple en voiture s'arrête à notre hauteur etnous embarque. Le site est impressionnant, l'ambiance avec la chaleur et le vent est parfaite.

Nous faisons le retour dans la même voiture avec la bande son de la fameuse scène du film sur le téléphone pendant que nous échangeons en mauvais espagnol. Ambiance rigolote.

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Le , J49 - Très chaud

La journée était annoncée chaude et ce fut le cas. Nous avons pédalé en plein cagnard tout le temps ou presque alors qu'il fait 35° à l'ombre.

On sent que l'on est dans une des régions les moins peuplée d'Espagne si ce n'est d'Europe. On ne croise personne. Les paysages sont grandioses. Petit à petit le vent se lève. ça ne nous aide pas beaucoup dans les cotes et ne nous rafraîchi même pas. Nous renouons avec le plaisir de se verser des bouteilles d'eau directement sur la tête lorsque nous croisons des fontaines. Heureusement qu'il y en a plein. Chaque hameau traversé, même désert, en est pourvu.

Nous nous arrêtons ce soir dans le seul village avec un camping à des dizaines de kilomètres à la ronde. Fourbus mais heureux des kms parcourus et des 580 m de D+ avec des images plein la tête.

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Le , J47 - El Camino Del Cid

C'est aujourd'hui que nous commençons El Camino Del Cid !

On rencontre sur le départ un cycliste espagnol qui s'apprête à le faire en 3 jours alors qu'on imagine y passer un mois ! Petite séance de photos avec les smartphones de chacun avant que nos rythmes respectifs nous séparent. Nous n'hésiterons pas longtemps entre la version gravel et la version cyclotourisme. En effet, la combinaison sables, cailloux dès les premières montées sont convaincantes : ce n'est pas pour nous ni nos montures.

L'étape est importante pour nous mais toute petite en distance. Il nous faut juste rejoindre le camping de Burgos pour y faire un break. Le temps de faire courses, lessives, entretien des vélos... et se reposer après 9 jours sans interruption.

On prend quand même le temps de déambuler dans la vieille ville autour de l'impressionnante cathédrale de Burgos.

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Le , J46 - Début du chemin

Petit déjeuner sur une table de picnic dans le village d'Oña alors que les brumes de la nuit se dissipent. C'est calme, nous prenons notre temps avant de reprendre la voie verte commencée hier. Le ciel est d'un bleu sans tâche. Très vite, la chaleur s'installe. Nous ne croisons personne ou presque. Petit à petit, un paysage très aride s'installe. Nous sommes dans l'Arizona espagnole. On se régale les yeux alors que nos cuisses sont à la peine. Le revêtement de la piste n'est pas super roulant et toute la journée se fait en montant, doucement mais sûrement. Pas de repos pour les cuisses.

Aucun réel progrès en vue sur l'espagnol que je ne baragouine que très mal. Dans un village perdu, j'ai quand même appris que l'eau de la "fuenta de agua" était potable et fraîche alors que plus loin, un autre interlocuteur se révèle finalement être parfaitement bilingue en anglais. Plus facile pour nous du coup.

Nous sommes super contents d'être arrivés ce soir au début du Camino del Cid. Une sacré étape pour nous. On ose enfin se dire que l'on va rouler sur ce chemin jusqu'au bout. Ce soir nous dormons dans le village nommé "Vivar ...

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