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Le , J67 - Clef plate et jasmin

La journée commence par un détour dans un magasin de bricolage pour trouver une clef de 15 et du wd40. En effet, pour gagner quelques centaines de grammes j'étais parti avec une clef légère. Elle n'a servi àrien et s'est tordue sans que la pédale récalcitrante s'en émeuve. Hop, poubelle pour la clef "light".

Plus de 12 kms pour sortir de Valence et ses faubourgs, c'est long. Et un poil stressant malgre les infrastrucures cyclables. Après, ce n'est pas beaucoup mieux. Nous ne sommes plus en ville mais au milieu d'immenses vergers de kaki. De temps en temps, un énorme jasmin en fleur borde la route pour notre plus grand plaisir olfactif.

En fin de journée, le paysage change, les montagnes sont de plus en plus proches. On termine par une voie verte "toute neuve". c'est nettement mieux que ce matin. Direction le camping de Xativa.

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Le , J66 - Méditerranée

Après la Manche puis l'Atlantique, nous "touchons" la Méditerranée ! 3 mers pour le même voyage. C'est purement symbolique mais nous sommes contents d'être arrivés jusque-là. Sophie ne résiste pas à un premier bain tandis que je répare, une fois de plus, ma béquille que j'ai de nouveau cassée hier. Pour etre honnête, je trouve qu'il est un peu tôt pour un bain. Il fait encore super beau et chaud et j'imagine pouvoir me baigner plus tard dans la journée. Sauf que nous avons pas mal de route à faire avant d'arriver à Valence. Sans compter que la côte n'est pas super jolie. Une fois de plus, nous traversons une gigantesque zone industrielle. Déserte, nous sommes dimanche. Ça change des immeubles, déserts aussi, le long de la côte mais ce n'est pas plus joli.

Le vent se lève, les nuages masquent le soleil... On décide de couper au plus court pour rejoindre Valence. Et c'est une bonne idée : les 15 dernier kilomètres se font sur une piste cyclable super roulante. On file (si, si). Tant pis pour la baignade.

On s'installe dans nos couchettes du dortoir de l'auberge de jeunesse, une douche et nous partons à pied nous balader sur le ...

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Le , J65 - Changement de décor

Des vues à couper le souffle dans les descentes et le souffle court dans les montées. On en profite d'autant plus que ce sont nos derniers coups de pédales dans ces gorges qui descendent de la montagne. Demain nous devrions être sur la côte. Sentiments mitigés. La température grimpe à mesure que l'altitude diminue. La végétation change elle aussi. On croise quelques cactus et palmiers. Les oliviers sont de plus en plus nombreux. Le nombre de motards est proportionnel au nombre de virages.

La gorge se transforme en plaine et l'on devine même la mer au loin. Déjeuner à Onda avant de finir la journée par 15kms de ligne droite sur une 2 fois 2 voies déserte (Heureusement) au milieu d'une immense zone industrielle. Un vrai changement de décor.

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Le , Retour sous la tente

Gros petit déjeuner avant de partir. Très vite, le paysage change par rapport à hier. Plus d'argile rouge mais de belles barres rocheuses qui dominent la forêt. Dès le début, il faut beau. Plus de bonnet ni de tour-du-cou. On grimpe jusqu'à 1120m avant d'entamer une belle et grande descente dans une vallée de plus en plus encaissée. Nous sommes entourés de falaises impressionnantes. On longe un temps un lac de montagne aux eaux vert émeraude. Deux chevreuils (?), à quelque mètres au bord de la route, nous regardent passer. Cela ajoute un peu de magie aux vues magnifiques que l'on a depuis ce matin. Des tunnels, des virages,... On se régale. Nous quittons le plateau à 1000m sur lequel nous roulons depuis plusieurs semaines et ce soir, nous sommes à moins de 500m d'altitude. Nous renouons avec les nuits sous la tente à Montanejos. Vive le camping !

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Le , J63 - Piste boueuse

On quitte Teruel reboostés après notre journée de pause. Et c'est une bonne chose car il y a du dénivelé au programme du jour.

Alors que nous étions arrivés en ville par des gros axes routiers, nous commençons cette journée par un chemin proche du hors piste pour rejoindre la piste cyclable. Ça monte dur et nous poussons même les vélos à 2 pour les derniers mètres avant de rejoindre la "via verde d'Ojos Negros" qui permet de rejoindre Valence. Nous ne la suivrons pas au delà de 30kms pour bifurquer au Nord-est et rester sur El Camino Del Cid. Les paysages sont rouges de la terre et des roches érodées. C'est magnifique, surtout une fois la dissipation de la brume matinale. La route est parfois boueuse. Mon vélo et ses sacoches sont tout crottés ! Sophie s'en sort nettement mieux sans que je ne comprenne comment.

On rencontre Jon, cycliste lui aussi, avec qui nous partageons des figues sèches et un bout de chemin avant que nos routes se séparent. On discute de nos voyages passés et projets à venir. Chouette rencontre !

La deuxième partie de l'étape se fait sur la route, au soleil et avec quelques belles descentes. Même ...

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Le , J61 - Se poser pour la pause

La mauvaise nuit nous pousse à décaler une fois de plus notre jour de repos à plus tard. On repart donc vers Terruel, grosse ville du coin. Ce n'est pas très loin mais on commence vraiment à être fatigués et la motivation n'est pas au rendez-vous. Petite étape, avec un peu de gravel et du vent dans le dos. Découverte insolite lorsque nous longeons le plus grand "parking" d'avions d'Europe. Un aéroport sans tour de contrôle, ni fret, ni voyageurs. Que des avions, d'immenses hangars et une seule piste (pas cyclable). Nous arrivons en ville par une grosse nationale où les vélos sont autorisés, y compris dans les échangeurs où il nous faut parfois prendre la voie de gauche. Des panneaux rappellent régulièrement aux automobilistes de faire attention aux cyclistes et de respecter les 1,5m de distance latérale. Impressionnants de rouler avec un camion qui reste derriere le temps d'avoir réellement la place de déboîter pour doubler.

Une fois en ville, on se trouve un petit hôtel en plein centre et on commence par une sieste avant même le repas de la mi-journée. Balade à pied l'après midi avec quelques emplettes (plaquettes de frein, gants,...). J'ai l'impression que l'on ...

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Le , J60 - Plaquettes de frein

Soixantième jour de voyage ! Il pleut dès le depart. Nous enfilons nos pantalons et vertes de pluie, bien décidés à rejoindre la ville de Cella où se trouve une albergue que l'on espère ouverte et accueillante pour, enfin, faire un jour de pause.

Pas de dénivelé aujourd'hui, ni de virages, mais de grandes lignes droites le long d'un voie ferrée. Il pleut mais nous avons le vent dans le dos. On avance vite. Motivés par une promesse de repos qui n'existe pour le moment que dans nos têtes.

Heureusement qu'il n'y a pas de descentes au programme du jour car mes plaquettes de freins avant ET arrière sont HS. mes distances de freinages sont aussi longues que bruyantes. Il me faut les changer cet après midi sans faute. Quel que soit notre hébergement. Bonne surprise en arrivant à l'albergue, un espace bricolage vélo avec pied et quelques outils est prévu dans la grande salle commune. Il n'y a plus qu'à bricoler à l'abri. c'est fait non sans mal à cause des pistons récalcitrants.

Seul un groupe de travailleurs péruviens occupe les lieux. On espère que le dortoir ne sera pas trop animé ce soir. 🤪

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Le , Douche froide

Longue journée à rouler en ligne droite sur ma route nationale pour rejoindre Monreal Del Campo. Ce n'est pas tip-top motivant mais on a tourné le truc dans tous les sens et on ne sait pas comment suivre la tracé du Camino del Cid qui ne dispose d'aucune solution d'hébergement (disponible a cette époque) sur plus de 100km avec des dénivelés relativement importants. Pour nous en tous cas. Surtout au regard de difficultés de ravitaillement que l'on rencontre et du réchaud capricieux. Les axes carrossables sont tellement peu nombreux que cette "option" route nationale fait aussi partie de la route du Cid. Heureusement que nous sommes dimanche, cela limite la circulation.

Une fois arrivés sur place et un bon repas chaud (merci le réchaud 😋), nous pensions pouvoir nous reposer. C'est sans compter sur le premier hôtel complet, le deuxième ouvert mais... fermé. Longue conversation téléphonique de Sophie, rendez-vous est pris dans un 3eme hôtel où nous prendrons finalement une chambre.

Zéro photo aujourd'hui, c'est un signe.

Bonus (non) : la douche est froide.

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Le , Encore raté

Le plaisir de reprendre les petites routes aujourd'hui nous sert de moteur pour démarrer. Il y a un moment que nous n'avons pas trouvé de lieu pour faire un jour de break et cela se sent.

Très vite nous roulons seuls sur une large route en pleine forêt. On y aperçoit plusieurs chevreuils et même une biche (est vraiment gros). Nous restons longtemps sur la crête, la forêt à perte de vue des deux côtés de la route. Tout est calme, il n'y a pas de voitures. Nos vélos couvrent le bruit du silence. Particulièrement criant quand nous nous arrêtons. Encore raté !

L'inconvénient de descendre soudain dans une gorge, c'est que la remonté est raide. Magnifique mais très raide... et trop longue. Mais tout a une fin, même les côtes.

Nous finissons l'étape par une longue descente de près de 15kms avant d'arriver à Molina de Aragon. De nouveau par la route national ! Nous avons trouvé une pension pas trop chère mais la chambre se révèle être un vrai frigo avant même que les températures extérieures ne descendent... La nuit va être fraîche et ce n'est encore pas là que nous allons faire une pause à priori.

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Le , J57 - Casa Rural

L'essentiel de la journée se déroule sur une grosse route. Après avoir croisé l'autoroute et le passage d'un échangeur pour le moins scabreux (C'est la première fois depuis le passage de la frontière que l'on ne s'est pas senti en sécurité), la route se transforme en route nationnale avec son lot de camions et de voitures. le tracé de la route du Cid sur cette portion n'est très intéressante ni confortable.

On s'offre un petit détour sur une toute petite route qui nous permet de se faire un picnic comme on aime en se faisant chauffer un tortilla en pleine nature. Un moment de calme comme on aime. On prends le temps d'évoquer la suite du parcours et des options qui s'offrent à nous. Nous somme bien partis pour prendre quelques libertés avec le tracé du Camino Del Cid. 😋

Ce soir nous sommes à Maranchon, dans une "Casa Rural". C'est la 3eme fois que nous dormons dans ce type d'hébergement où la cuisine et le salon sont à la disposition de tous. Seules les chambres, avec sdb, sont privatives. On aime beaucoup ce côté pratique pour nous. C'est mieux que de cuisiner et manger dans la chambre.

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