En route

Le , J45 - Gorges profondes

Dès les premiers tours de roue, juste après le barrage du lac de Sobron, les paysages sont superbes. Nous quittons el País Vasco pour la région Castilla León. Les gorges dans lesquelles le lac est niché sont impressionnantes. La route court le long des parois rocheuses ou via de petits tunnels. Soudain, la vallée s'ouvre et nous sommes sur un plateau où l'Èbre serpente depuis Trespaderne.

À partir de là, nous sommes de nouveau entre 2 montagne, sur une ancienne ligne de chemin de fer qu'emprunte une voie verte cyclable. C'est donc sur de longues courbes et une montée toute en douceur pour finir la journée sur du gravel. C'est heureux car les vélos chargés sur les cailloux, ce n'est pas très roulant. Ça ne dure que 10 petits kilomètres avant que l'on arrive à Oña. La pension initialement envisagée est complète... On se rabat sur l'hôtel en face de l'immense Monasteria de San Salvador de Oña.

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Le , J44 - Salinas de Añana

Petit détour par le supermarché (de poche) avant de se lancer dans l'étape du jour. Vitoria est rapidement derrière nous. Le paysage est plus proche d'une plaine céréalière vallonnée pendant une dizaine de kilomètres avant le col du jour (715m). C'est raide, très raide. Les automobilistes patientent derrière nous lorsque la visibilité ne permet pas de doubler en douceur. Autant dire qu'ils attendent souvent.

On découvre par hasard les "Salinas de Añana" où 4 sources salées (issuent d'une ancienne mer) sont encore exploitées. Y compris pour le tourisme. Nous pique-niquons au pied de l'église, à l'ombre d'un figuier. Il semble que d'autres nous aient précédé pour le chapardage de fruits. On fini la journée presqu'en roue libre en abordant la vallée du rio Ebro. Nous sommes entourées de falaises rocheuses dans la vallée encaissée. Un tout petit hôtel "nous tend les bras". Nous continuerons demain.

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Le , J43 - Au son des cloches

Ciel chargé ce matin. Presqu'autant que nous. Il ne fait qu'une quinzaine de degrés, température idéale pour affronter le col de ce matin. Ça grimpe. On quitte enfin la vallée et sa succession de sites industriels pour rouler au son des cloches des troupeaux de vaches, brebis et même chevaux qui nous entourent.

Une fois sur le "plateau" de Vitoria, Sophie n'hésite pas longtemps avant de se baigner dans le lac de Landa. Pour ma part, il fait trop froid pour que je me mouillé au delà des genoux.

Déjeuné dans la vieille ville de Vitoria avant de continuer jusqu'au "camping". Assemblage hétéroclite de vieux bungalows, caravanes et bus. À mi-chemin entre l'abandon et le squat. Nous sommes ravis de dégoter un coin plat pour y poser notre tente.

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Le , J42 - bévues

On profite de la même taverne qu'hier pour prendre un petit déjeuner copieux (sandwich à l'omelette et chorizo) avant de grimper notre premier col. Il fait beau e ce sera le cas toute la journée ! La montée est raide, tout comme la descente. Qui plus est, celle-ci fait le double de distance. Alors que nous faisons 262m de D+ aujourd'hui, nous cumulons plus de 450m de D-. On se retrouve ce soir 200m plus bas que ce matin.

C'est la journée des boulettes. Je déclenche toute une série de fontaines, petites et grandes, dans une aire de jeu pour enfant alors que je voulais juste boire à un robinet, on se retrouve plusieurs fois dans des impasses et on prend un piste cyclable qui s'avère être la file "véhicules lents" d'une voie rapide À CONTRE SENS ! Le premier bus croisé nous "aide" à comprendre notre bévue. Bref, nous finissons par arriver sains et saufs chez Marie & Sigur, warmshowers, qui nous accueillent chaleureusement ce soir.

On profite de l'après-midi pour faire une longue balade autour d'un chouette lac (lac Urkulu). Le coin commence à nous offrir de belles vues montagneuses. On aperçoit même 4 grands rapaces planant au dessus des sommets ...

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Le , J41 - Où sont les campings ?

33 kms de montée aujourd'hui, ou plutôt, ce matin. Nous nous arrêtons à la mi-journée car nous ne sommes pas sûrs de trouver où dormir plus loin. Il pleut des cordes, la ville ne dispose que de 2 "pensions" dont une est déjà complète. 10 000 habitants et pas d'autres solutions d'hébergement ! Ce soir, on mange une salade de supermarché cloîtrés dans notre chambre. Dur de rester motiver. Heureusement que l'on a trouvé une chouette taverne ce midi. ;)

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Le , Tourner le dos à l'Atlantique

Départ de Sans Sebastian après une dernière visite à l'océan Atlantique. Normalement, la prochaine fois que nous verrons la mer, ce sera la Méditerranée.

Pour le moment, nous rentrons à l'intérieur du pays basque. Nous remontons la rivière Oria en direction de Burgos. Le dénivelé est encore raisonnable. Nous sommes impressionnés par la qualité et le nombre des infrastructures cyclables. Les paysages changent petit à petit, tout comme l'architecture. Sans parler de la bienveillance des usagers de la route. Quel que soit le type de véhicule.

Par contre, le bivouac avec abri (tente, hamac,...) reste strictement interdit et les campings complètement absents. C'est donc dans une pension en pleine rénovation que nous prenons une chambre à l'entrée de la ville de Tolosa. Il est encore tôt mais nous préférons nous ménager compte tenu des différents douleurs qui nous accompagnent. ;)

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Le , España

Journée sous une pluie presque ininterrompue. on part d'Hendaye après quelques courses et un passage par la poste pour se délester de quelques trucs dans un colis. Les vestes de pluies sont déjà enfilées.

On est super contents d'arriver en Espagne. Le contraste sur la qualité des infrastructures cyclables est étonnant. On sait enfin où rouler ! Même si c'est très vite étonnant de se retrouver sur la bande d'arrêt d'urgence d'une 2 fois 2 voies comme étant LA piste cyclable "officielle" pour se rendre à San Sebastian.

Nous sommes de plus en plus trempés. Sophie finit par mettre son pantalon de pluie alors que l'on squatte une aire de jeux protégée de la pluie pour déjeuner. Arrivés à San Sebastian, on prend 2 lits dans un dortoir d'une auberge pour être au sec ce soir.

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Le , Quelle chaleur

Après la journée d'hier, nous n'avions pas le coeur à nous lever tôt. Du coup, c'est le ventre vide et trop tard que nous quittons l'hôtel. Dès le matin, le soleil cogne. Suivre l'EV1 dans les rues de Biarritz et "sa banlieue" est tout sauf une partie de plaisir. Tantôt sur le trottoir où les piétons râlent, tantôt sur la route où les automobilistes font de même. Comme ça change à chaque rond point, ou presque, tu n'es jamais au bon endroit celon l'interprétation des uns ou des autres.

Quelques jolis points de vue nous font à peine oublier la chaleur. Vous nous l'aviez dit et on peut maintenant le confirmer, ça commence à grimper. Nombreux sont les raidillons qui nous font mettre pied à terre.

Nous sommes littéralement cuits lorsque nous arrivons à Hendaye. Bien décidés à profiter de la journée de demain pour enfin nous baigner dans l'océan. Pourvu qu'il fasse encore beau.

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Le , Marathon

Journée marathon alors que nous imaginions une journée pleine de calme et toute en douceur.

Arrivés à Bayonne à la mi-journée, on ne résiste pas au traditionnel (?) sandwich au jambon local. S'en suit une trop courte visite de la ville. Pas facile avec les vélos chargés. Puis c'est le moment de reprendre notre casquette de "facteurs humains" pour aller remettre 2 lettres à la même personne ! Pourtant, les expediteurices ne se sont pas concertés. Nous arrivons seulement quelques minutes avant que Patrick, destinataire, ne parte. Très ému, il prend le temps de nous offrir un café et de refaire le plein d'eau froide. Une photo et zou, nous voilà repartis sur l'Euro-velo #1 en quête d'un lieu pour dormir... Pas facile, facile. Une charmante dame propose de nous héberger mais c'est un peu loin pour nous ce soir. Nos tours de roues nous amènent jusqu'à notre 2eme destinataire de la journée ! Une lettre récupérée à Bordeaux. ;)

L'heure tourne et nous n'avons toujours pas de solution pour dormir ce soir. Un mastopote nous a bien proposé de nous héberger mais c'est encore trop loin pour nos cuisses surtout qu'il est tard. On jette l'éponge. Ce soir, ce sera dans un hôtel ...

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Le , Petite pluie

Petite pluie ce matin qui a le bon goût de s'interrompre le temps du petit déjeuner. Il nous faut toujours 2 heures entre le réveil et les premiers coups de pédale. Aujourd'hui nous nous inventons une nouvelle occupation : rouler sous la pluie, s'arrêter pour enfiler nos vêtements de pluie alors que celle-ci s'arrête. Enlever les k-way... et recommencer.

Ce midi, on opte pour un repas chaud à Hossegor. Sandwiches plus frites qui ne seront que très moyennement digérés dans l'après-midi. On enchaîne les campings et je crois que, définitivement, on peut dire que ce n'est pas notre truc. Nous sommes coincés entre les jeunes du "surf camp" et la soufflerie des jeux gonflables. On préfère largement distribuer nos courriers et ça tombe bien, nous en avons un pour demain. ;)

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